La mesure de la performance financière intègre de plus en plus des critères extra-financiers. La recherche de durabilité est devenue un incontournable.
Dans une gouvernance « classique » les administrateurs représentent les actionnaires qui veillent à optimiser et rentabiliser le capital investi.
Dans une gouvernance « durable », chaque administrateur veille à :
– respecter des lois, règlements, codes, normes ainsi que l’éthique
– mettre l’humain au centre de la gouvernance
– prendre en compte l’intérêt de l’ensemble des parties et à l’intégrer dans la stratégie
Cette transformation de la gouvernance génère une difficulté supplémentaire d’alignement des positions, moteur d’une défense collégiale de l’intérêt social de la structure. La gouvernance est alors contributive et créatrice de valeur.
La posture de chaque administrateur est un défi en terme de bienveillance, source d’un questionnement riche et éclairé dans le souci permanent des individualités.
La difficulté observée dans cet exercice, naît de la nécessité, non seulement à connaître toutes les parties impliquées à la gouvernance, leurs besoins, voire de les anticiper. La gouvernance évolue alors vers de nouvelles pratiques et davantage de transparence.
Une fois identifiés les acteurs de l’écosystème social, encore faut-il comprendre et leurs attentes (collaborateurs, clients, fournisseurs, actionnaires, investisseurs, banques, ONG…) et nourrir un dialogue sain et constructif.
Les enjeux sont nombreux :
– la stratégie qui reste au centre de la réflexion du conseil et des orientations, la pertinence et la résilience du modèle élaboré pour la progression de la structure.
– les risques à ne pas anticiper les nouvelles exigences (réputation, conformité, financier, d’information…)
La gouvernance a la possibilité de mettre en œuvre un comité des parties prenantes et de veiller à la mise en place d’un dialogue réel impliquant le management mais elle doit surtout veiller à faire grandir les pratiques et la formation des administrateurs vers une posture d’écoute et de questionnement plus riche.
La gouvernance sous l’angle des parties prenantes
